Quelle est aujourd’hui la configuration capitalistique de BVA ? Et quelle est son organisation ?
La crise s’est soldée par la perte de notre business américain, celui que nous réalisions sous la marque PRS US et qui était la principale source de notre endettement. Partout ailleurs dans le monde, les filiales PRS restent au sein du groupe. Pour ce qui est du capital, il se répartit aujourd’hui entre trois grandes entités. Naxicap, qui a remis des fonds, est présent à hauteur de 40%. Les dirigeants fondateurs que sont Gérard Lopez, Pascal Gaudin, Eric Singler et Alain Sivan détiennent eux 45% de celui-ci. Et 15% sont entre les mains des autres managers et des salariés, à qui le capital va être ouvert. Nous avons par ailleurs modifié notre structure de gouvernance au niveau Groupe. Auparavant, étaient présents au directoire les 4 dirigeants fondateurs. Dorénavant, Alain Sivan et Gérard Lopez sont au conseil de surveillance. Et le directoire est composé de Pascal Gaudin, Eric Singler, Edouard Lecerf et moi-même.
Pour ce qui est de l’activité, elle s’organise aujourd’hui autour de 4 grandes maisons. Hubicus, qui est le spécialiste du Quality Management, est dirigé par Ludovic Nodier. PRS InVivo est entre les mains du tandem que forment Karen Gombault et Olivier Blanchet. BVA Nudge Consulting est dirigée par Eric Singler. La maison BVA, qui se focalise sur les enjeux d’Expérience-Client est quant à elle co-dirigée par Edouard Lecerf et moi-même. Elle est présente en France, en Italie avec BVA-Doxa, et en Grande-Bretagne sous la marque BVA-BDRC.
Nous avons donc simplifié notre organisation et notre gouvernance. Avec l’objectif d’être très clairs sur ce que nous mettons en commun au niveau du groupe — en termes de plateforme IT, de data, de marketing, de RH,…— et sur les zones d’autonomie de chacune des marques. Et l’ambition d’accorder une part nouvelle à nos collaborateurs…