Le Baromètre de la Recherche Médicale de la Fondation de l’Avenir dévoile dans sa 2ème édition quelques évolutions marquantes entre 2020 et 2022 :

Les médecins placent pour la 1ère fois la prévention en santé en tête des domaines de la recherche à développer (49% des médecins, +9 pts vs 2020), devant les traitements des maladies (44%), et c’est aussi le cas des pharmaciens hospitaliers (46%), des infirmiers (57%) et des sages femmes (61%).

Alors que l’enquête a eu lieu en plein épisode pandémique, les Français (77% ; 74%) et les médecins (88% ; 91%)  placent les maladies neurodégénératives et les cancers en tête des priorités en termes de recherche, devant les maladies infectieuses au 3ème rang pour les Français (48%) et même au 4ème rang pour les médecins (26%) qui voient les maladies cardiovasculaires comme un champ plus prioritaire (39%).

Certes, une majorité de médecins (64%) et de Français (69%) pensent que la France est un grand pays de recherche médicale, mais cette opinion a dévissé pour le grand public (-12 pts vs 2020), en lien sans doute avec l’absence de vaccin français contre la COVID-19.

Les professionnels de santé considèrent massivement la recherche médicale comme suffisamment éthique (sages-femmes 88%, médecins 87%, pharmaciens hospitaliers 83%, infirmiers 73%) tandis que les Français sont plus en retrait (67%). D’ailleurs, les professionnels de santé sont peu nombreux à penser qu’il ne faut pas brider la recherche pour des raisons éthiques (sages-femmes 17%, infirmiers 18%, pharmaciens hospitaliers 46%, médecins 47%) tandis que les Français semblent plus négligents sur ce point (62%, en retrait néanmoins de 7 pts vs 2020).

Les patients, et plus largement les citoyens, aspirent à s’impliquer dans la recherche médicale : les Français sont même 72% à souhaiter que les orientations de la Recherche Médicale soient décidées en concertation avec les citoyens ; les médecins et les pharmaciens hospitaliers sont plus en retrait sur ce point (40% ; 42%) tandis que les sages femmes et les infirmiers y seraient plus ouverts (53% ; 61%).

De nombreux résultats du Baromètre montrent que l’expérience patient est reconnue comme une valeur ajoutée pour la recherche médicale et que sa prise en compte va se développer (études PROMs, PREMs, études en vie réelle). Les patients vont à l’avenir être davantage impliqués dans les projets de Recherche Médicale pour 66% des médecins et des sages femmes, 69% des pharmaciens hospitaliers et 70% des infirmiers, les Français semblent plus partagés (46%).

 

Pour accéder à l’ensemble des résultats présentés le 22 septembre à la Villa M et aux communiqués de presse de la Fondation de l’Avenir :

Les résultats du Baromètre – 2ème édition

Le communiqué de presse grand public

Le communiqué de presse pro et spécialisée

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Odile Peixoto