CHIFFRES-CLEFS :

  • Les salariés français sont 90 % à considérer la formation comme un moyen assez efficace (51 %) ou très efficace (39 %) d’évoluer professionnellement. Les 18-24 ans (98 %) et les salariés ayant de 2 à 4 ans d’ancienneté (97 %) sont les plus nombreux à faire confiance aux formations pour évoluer.
  • 52 % des salariés déclarent avoir suivi une formation au cours des 24 derniers mois. Ces bénéficiaires étaient plus souvent des jeunes de 18-24 ans (59 %) ou de 25-34 ans (60 %). Les 50 ans et plus sont ceux qui ont le moins fréquemment déclaré avoir suivi une formation sur cette période (45 %). Cependant les salariés les plus fréquemment formés se retrouvent principalement chez les cadres (63 %, contre uniquement 31% des ouvriers) et dans le secteur privé (63 % VS 48 % pour les salariés du secteur public). Autre critère déterminant, c’est dans les entreprises de 1 000 salariés et plus que le plus grand nombre de salariés ont été formés (59 %).
  • L’initiative de la formation est portée le plus souvent par l’employeur (51 %, et 49 % à l’initiative du salarié), notamment dans le secteur privé (56 %). Aux termes de ces formations, seuls 58 % des salariés formés ont été sollicités pour faire un retour à leurs responsables, avec 66 % chez les cadres et uniquement 50 % pour les ouvriers.
  • L’enjeu principal des formations suivies était la « performance pour progresser dans l’expertise du poste avec de nouvelles compétences » (41 %) mais aussi l’adaptation à l’évolution du poste (29 %, notamment dans le secteur public avec 38 %).
  • Pour 68 % des salariés les formations suivies ont été assurées par des opérateurs spécialisés extérieurs à l’entreprise et pour 21 % par les RH de l’entreprise.
  • L’impact des formations suivies porte en premier lieu sur une « plus grande efficacité professionnelle » (53 %) puis une « confiance accrue dans les ses compétences » (47 %). En termes de reconnaissance et évolution en revanche, seuls 18 % des salariés formés considèrent qu’elles ont eu un impact positif.
  • Enfin, malgré les entretiens professionnels, seuls 58 % des salariés ont le sentiment qu’ils ont régulièrement l’occasion de parler formation avec leurs responsables.

Parmi les salariés formés, 44 % pratiquent l’auto-formation, et notamment les cadres (60 %). Ces autoformations se déroulent le plus souvent sur le temps de travail (52 %), et quand cela n’est pas le cas c’est principalement par manque de moyen (54 %) et d’information (36 %) sur les possibilités offertes.