Le confinement, source de fragilité pour de nombreux Français

61% des Français se sont sentis fragilisés pendant la période de confinement liée à la crise du Covid-19, notamment au niveau psychologique (49%) et affectif (40%).

Une fragilisation accentuée chez les personnes atteintes d’une maladie grave ou chronique (68%) et variable selon la configuration du ménage : les couples avec enfant se sont déclarés davantage fragilisés sur le plan psychologique que la moyenne (54%), quand les célibataires sans enfant se disent à l’inverse plus fragilisés au niveau affectif (49%).

Un bilan contrasté de l’expérience du télétravail et de ses bienfaits pour la santé

L’expérience du télétravail, une première pour de nombreux actifs, mais survenue dans des conditions particulières est perçue de manière mitigée : si pour près de 4 télétravailleurs sur 10, le télétravail a eu un impact positif sur leur nombre d’heures de sommeil et la qualité de leur alimentation, ils sont très partagés sur les conséquences sur leur niveau de stress (35% jugent que le télétravail l’a impacté de manière positive, 33% de manière négative). Plus de 6 sur 10 reconnaissent aussi que le télétravail impacte négativement leur vie sociale.

Des gestes barrières très bien intégrés…que les Français envisagent de poursuivre, en partie, au-delà de la crise sanitaire actuelle

94% des Français déclarent désormais connaître les gestes barrières à adopter pour lutter contre les virus, dont 53% « précisément ».

Si environ 8 Français sur 10 pensent continuer à pratiquer la distanciation physique dans les lieux publics et à se laver les mains plus souvent au-delà de la crise du Covid-19, certains comportements semblent plus difficiles à poursuivre sur le long terme, notamment lorsqu’ils impliquent les relations amicales et sociales :

  • 61% des Français pensent qu’ils continueront à saluer sans embrassades et sans se serrer la main
  • 52% pensent qu’ils porteront un masque en cas de maladie
  • 39% pensent qu’ils maintiendront une distance avec leurs proches.

La télémédecine sort renforcée de la crise sanitaire

Appeler son médecin traitant a été le premier réflexe pendant la crise et reste le point de contact privilégié des Français à l’avenir. Néanmoins, la télémédecine gagne en crédit : 56% des Français se disent prêts à utiliser ce service s’il permet d’avoir un diagnostic plus rapidement qu’en rencontrant le médecin en face-à-face, un résultat en hausse de 12 points par rapport à 2019.

Une appétence pour la vaccination au Covid-19

Face au virus du Covid-19, la possibilité de se faire vacciner – dans l’hypothèse qu’un vaccin soit disponible – apparaît répondre à une attente : plus d’un Français sur deux souhaiterait se faire vacciner (55%).