La place de la religion dans l’entreprise s’est inscrite dans le débat public. L’enquête réalisée par BVA pour mediarh.com fait le point sur le ressenti des salariés à l’égard du fait religieux dans leur entreprise.

La progression du fait religieux en entreprise : un faux débat ?
La question de la progression du fait religieux dans l’entreprise ne semble pas d’actualité pour nombre de salariés : plus des ¾ d’entre eux (77%) estiment que les pratiques religieuses dans leur entreprise ne sont ni plus, ni moins visibles qu’il y a quelques années. L’expression du fait religieux dans l’entreprise que ce soit à travers le port de la croix catholique, du voile, de la kippa ou la prière suscite aujourd’hui le malaise d’un peu plus d’un quart des salariés (28%), le plus souvent de manière ponctuelle ou occasionnelle.

S’ils ne sont pas vraiment mal à l’aise par l’expression actuelle du fait religieux dans l’entreprise, les salariés sont toutefois opposés à sa reconnaissance formelle
Si les salariés qui expriment une opinion sont plutôt opposés à une demande de congés pour une fête religieuse (41% opposés vs 28% favorables et 31% sont indifférents) ou à l’instauration de menus spéciaux dans le restaurant d’entreprise (49% opposés vs 21% favorables et 30% indifférents), l’opposition est beaucoup plus nette à l’égard de demandes d’aménagement du temps de travail pour des raisons religieuses (71% y sont opposés) ou de ports de signes religieux visibles (67% sont contre).

Des dispositions destinées à encadrer le fait religieux dans l’entreprise qui ne sont pas jugées indispensables

Pour 15% des salariés, leur entreprise a mis en place des dispositions particulières concernant le fait religieux, beaucoup plus souvent pour le limiter que pour l’encadrer (13% vs 2%).
Le principe de telles dispositions est jugé plutôt important (38%) voire indispensable (16%) plutôt que pas important (44%). Sur ce point, les opinions des salariés sont assez contrastées : les salariés d’entreprises ayant déjà mis en place de telles dispositions sont très nombreux à les juger indispensables (56%), il en est de même dans une moindre mesure dans le secteur public (28%).

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