BVA, Salesforce et la Presse régionale dévoilent aujourd’hui les résultats de leur nouvelle vague d’enquête réalisée auprès des salariés, ce mois-ci, sur leur trajet domicile/travail. Les principaux enseignements de cette enquête ? Il s’agit d’une problématique récurrente pour laquelle les salariés attendent plus de flexibilité de leur employeur. Pour cela, ils comptent sur l’aménagement du temps de travail et le télétravail pour améliorer leur bien-être, leur productivité et réduire leur impact environnemental.
Pour les salariés, il est du devoir des entreprises de s’engager en faveur de la mobilité
- Seul 1 salarié sur 2 juge que les problématiques de mobilité sont suffisamment prises en compte dans son entreprise (55%), contre 44% pour lesquels elle n’en fait pas suffisamment.
- Pourtant, la légitimité des entreprises dans ce domaine ne fait pas de doute, la mobilité participant à la qualité de vie au travail mais aussi à la productivité : 88% pensent que les entreprises doivent davantage prendre en compte les problématiques de mobilité pour favoriser le bien-être, 87% pour améliorer la productivité des salariés et même 73% pour limiter l’impact environnemental de leurs trajets.
- Par quels moyens ? Avant tout une flexibilité sur l’aménagement du temps de travail (46%) et le recours au télétravail (40%), ce qui témoigne d’aspirations de plus en plus fortes chez les salariés pour une gestion souple et flexible de leur temps de travail quand c’est possible.
Un impact non-négligeable du temps de trajet sur la qualité de vie
- En moyenne, les salariés mettent 37 minutes pour rejoindre leur lieu de travail, soit près d’1h15 passée chaque jour dans les transports.
- 3 salariés sur 10 estiment que leur temps de trajet domicile/travail a un impact négatif sur leur équilibre vie pro/ vie perso (32%).
- De plus, le trajet pour se rendre au travail n’est pas nécessairement un moment de détente : un quart des salariés déclarent travailler au moins de temps en temps durant leur trajet (27%), voire même 46% des usagers de transports en commun.
Des perceptions clivées selon le lieu de résidence et le mode de transport utilisé
- Si les salariés estiment largement que leur temps de trajet est acceptable (79%) et agréable (73%), ces résultats masquent de forts écarts de perception selon le lieu de résidence : les personnes qui vivent en zone rurale se montrent très satisfaites (83% jugent leur temps de trajet acceptable et 80% agréable), tandis que les personnes qui habitent dans la région parisienne sont beaucoup plus critiques : un tiers le qualifie d’inacceptable (34%) et près de la moitié (43%) de désagréable.
- Ceux qui utilisent les transports en commun sont également 46% à qualifier leur trajet de « désagréable ».
- Ce résultat est par ailleurs directement lié au temps de trajet, la barrière symbolique de l’heure de trajet jouant à plein : au-delà d’une heure de trajet aller, ce dernier est jugé majoritairement inacceptable (66%) et désagréable (61%).
L’abaissement de la limitation à 80 km/h : des conséquences sur le temps de trajet domicile/travail pour la majorité des salariés concernés
- La majorité des salariés qui empruntent des routes concernées par l’abaissement de la limitation de vitesse estime que la mesure a eu un impact sur leur temps de trajet (54%), dont 23% que cet impact est fort.
- Ces effets sont plus marqués dans les régions les plus impactées par la mesure : Nouvelle Aquitaine, Pays de la Loire et Centre-Val de Loire
Retrouvez ici le communiqué de presse de l’étude