Des salariés en quête de sens et de reconnaissance, notamment dans le secteur public

  • La motivation au travail est assez contrastée parmi les salariés français: si le niveau moyen de motivation s’élève à 6.7 sur 10, un quart des salariés se disent démotivés (notes de 0 à 5 : 22%) et un tiers, à l’inverse, très motivés (notes de 8 à 10 : 36%).
  • Une motivation en demi-teinte qui s’explique par un manque perçu de reconnaissance (45%), en particulier pour les salariés du secteur public (52%) et un manque d’intérêt pour leur travail qui touche 1 salarié sur 5 (19%, et 25% pour les fonctionnaires d’Etat).

Des salariés parfois déboussolés par les évolutions du monde du travail

  • Près d’un tiers des salariés estiment que le monde du travail n’évolue pas assez vite (35%) et une même proportion juge au contraire que les évolutions sont trop rapides (37%).
  • Une perception très clivée selon l’âge et le secteur d’activité: les séniors et les salariés du public font partie des plus rétifs tandis que les jeunes et les salariés du privé sont, eux, plus impatients.
  • Cette inquiétude ressentie par certains salariés est nourrie par le sentiment répandu que non seulement leur métier va évoluer– soit qu’il sera de moins en moins exercé (44%) ou qu’il aura disparu (12%)- mais aussi qu’il leur sera difficile de rebondir (61% des personnes qui anticipent une évolution de leur métier).
  • Dans ce contexte, les salariés se montrent réservés sur leur avenir: 60% d’entre eux sont optimistes (dont 6% de très optimistes) contre 39% qui sont pessimistes.

Bien-être, formation et adaptation, les attentes principales des salariés

  • Plus de la moitié des salariés considèrent que le bien-être au travail (59%), le pouvoir d’achat (58%) et les conditions de travail (56%) sont les priorités du monde du travail pour l’avenir.
  • Un résultat qui s’explique sans doute par le fait que pour les salariés, ces aspects ne sont pas suffisamment pris en compte par les entreprises: elles n’accordent pas suffisamment d’importance selon eux à la transmission des savoirs (54%), aux demandes spécifiques d’aménagement du temps de travail (51%) et à la sécurité, la santé et le bien-être de leurs salariés (47%).
  • Le télétravail est d’ailleurs un souhait assez répandu parmi les salariés: un tiers de ceux qui n’en font pas de façon hebdomadaire souhaiteraient en faire régulièrement (35%).